Le trustflow, ou flux de confiance en français, est une métrique utilisée en SEO (ou référencement naturel pour les moins jeunes d’entre nous de nature nostalgique) permettant d’évaluer la fiabilité et l’autorité d'un site web en fonction de la qualité des liens entrants.
Le trust flow est une des métriques développées par Majestic SEO, un outil d'analyse de liens.
Le trustflow mesure la qualité des liens entrants en évaluant la probabilité que ces liens proviennent de sites fiables et dignes de confiance. Plus un site reçoit des liens de qualité provenant de sites bien établis et dignes de confiance, plus son trust flow sera élevé.
Un trust flow élevé est généralement associé à une meilleure autorité et crédibilité du site web aux yeux des moteurs de recherche. Et quand on sait que l’autorité est un des 3 piliers à travailler en SEO, on prend grand soin de son trustflow.
Quoi ? Encore une nouvelle métrique à prendre en compte ? Le Citation flow, parfois confondu par les néophytes avec le Trustflow désigne en réalité le pourcentage de liens externes pointant vers votre site. Il s’agit d’un indicateur de quantité, et non de qualité.
Mais il ne s’agit pas d’une métrique aussi importante que le Trustflow. Vous pouvez donc la laisser de côté.
Sur Seobserver, l’outil que nous utilisons chez Luneos pour analyser le trustflow d’un site, on peut apercevoir le ratio entre ces deux métriques :
L’exemple ci-dessus concerne le site de Luneos.
Sur notre site, le ratio entre trustflow et citation flow est de 78%. Plus ce chiffre tend vers les 100%, mieux c’est ! Vous constaterez que nous n’avons pas un Citation Flow très important, mais que notre TF est correct malgré tout.
C’est parce que nous prenons soin de choisir nos backlinks afin d’en garantir la qualité. 😉
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Il n’existe qu’une façon d’augmenter le trustflow d’un site web : obtenir des backlinks. Pour gagner du temps, beaucoup de référenceurs, d’agence webmarketing ou d’administrateurs se lancent dans la quête aux BL, parfois par leurs propres moyens, ou bien en décidant d’acheter des liens sur des sites comme Semjuice, Ereferer, Rocketlinks, Boosterlink…
Les plateformes d’achat de liens ne manquent pas en vérité.
“Moins de 3 ans ? Red flag 🚩📣”
Vous prévoyez d’acheter un ou plusieurs backlinks mais les domaines référents ont moins de 3 ans d’ancienneté ? Prudence… Vous ne savez pas si le site sera toujours actif l’année prochaine. Or, il suffit parfois d’une mise à jour Google ou des pratiques un peu trop black hat pour un déréférencement total. Investissez toujours dans des liens ne risquant pas d’être brisés dans un avenir proche.
Le trafic d’un site doit être d’au moins 2 000 visiteurs par mois. Pour cette valeur, vous pouvez obtenir des liens à moins de 100 euros sur Ereferer.
Par contre, si vous avez franchi un niveau et préférez vous tourner désormais vers des liens plus costauds, visez un trafic mensuel de 20 000 visiteurs a minima. Les liens seront alors davantage de l’ordre de 500 à 1 000 euros, tout en sachant que les autres métriques (Trustflow, ancienneté, nombre de mots-clés indexés) influencent également le coût du backlink.
Attention, dans le monde virtuel, tout se monnaye. 😉 Dont le trafic…
Pour être sûr que le trafic d’un site est naturel, essayez de voir si celui-ci fut acquis progressivement au fil des ans. Une hausse brutale du nombre de sessions doit vous mettre la puce à l’oreille.
Vérifier systématiquement que les mots-clés sur lesquels le site est référencé dans les pages de résultats de recherche sont cohérents. Si les mots-clés indexés semblent artificiels ou liés à des pratiques de référencement abusives, passez votre chemin. Un profil "normal" inclurait des termes pertinents au regard de la thématique du site.
Les backlinks provenant de sites avec un Trustflow élevé auront évidemment plus de poids aux yeux des moteurs de recherche. Ceci étant dit, sur un secteur ultra-niché, il est possible d’investir dans de “petits backlink”, c’est-à-dire des backlinks avec un trustflow inférieur à 10 et d’en percevoir les résultats et l’impact assez vite.
Exemple : le site du plombier du coin qui pointe vers celui de son confrère en le citant naturellement comme partenaire…
Il existe des outils, pratiques et utiles, pour la surveillance de votre trustflow et la mise en place d’une campagne de netlinking. Je viens de vous en citer quelques-uns plus haut dans cet article.
Notez que sur Semrush, vous ne retrouverez pas l’appellation “trustflow” à proprement parler, puisque, comme vous avez pu le lire au début de votre lecture, il s’agit d’un terme inventé par Majestic.
En revanche, vous pouvez vous fier au score d’autorité qui sera l’expression employée.
Le TF d’un site sur Seobserver peut parfois sensiblement différer du score d’autorité constaté par Semrush.
L’explication la plus probable serait liée au fait que Semrush répertorie un grand nombre de liens, même ceux qui n’apportent pas de plus-value à l’autorité de votre site web. Nous avons en effet souvent constaté des écarts importants entre Semrush et Seobserver, par exemple.
Bien qu’au sein de notre agence webmarketing, nous appréciions Semrush pour ses fonctionnalités permettant de benchmarker facilement, d’analyser un grand nombre de mots-clés par lot et de suivre la position de notre site web sur des requêtes ciblées de mois en mois, nous vous déconseillons de l’utiliser seul à des fins de création de campagne netlinking.
Le trustflow en SEO est une métrique qui permet de mesurer l'autorité d'un site internet au regard des domaines le citant en référence. On parle d’ailleurs de domaines référents. 😉 Il se distingue du citation flow qui désigne quant à elle un pourcentage de volumétrie.
Pour augmenter votre trustflow, vous pouvez acheter des backlinks sur des plateformes conçues pour cela en veillant à l’ancienneté et l’autorité des domaines, le trafic mensuel généré ainsi que la cohérence des mots-clés indexés.
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